Afrique - Football. Présidence de la Confédération africaine de football: la campagne bat son plein

Josiane R. MATIA | Cameroon-tribune Mercredi le 08 Mars 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Issa Hayatou et Ahmad Ahmad sont les candidats en lice pour l’élection de la semaine prochaine.

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Le 16 mars prochain à Addis- Abeba (Ethiopie), la Confédération africaine de football (CAF) sera face à un tournant, avec l’élection d’un nouveau président pour les quatre prochaines années (2017-2021). Le Camerounais Issa Hayatou est en lice pour un 8e mandat consécutif. Contrairement à la dernière élection, il aura en face de lui un challenger, Ahmad Ahmad, président de la Fédération malgache de football. Un nom qui n’évoque pas grand-chose dans le milieu puisqu’il était inconnu du grand public il y a encore quelques mois. D’ailleurs, comme il l’a luimême déclaré il y a quelques jours lors de sa tournée au Nigeria, « ce n’était pas mon ambition de devenir président de la CAF, mais des collègues comme le président Amaju Pinnick, de la Fédération nigériane de football m’y ont encouragé après le congrès de la FIFA à Mexico l’an dernier ». Car justement, toutes les fédérations opposées au président actuel de la CAF, devenu visiblement l’homme à abattre, semblent décidées à faire bloc derrière le Malgache. Ainsi, les 14 pays membres de la COSAFA, le conseil du football d’Afrique australe, ont annoncé leur soutien à Ahmad Ahmad. Ce dernier était récemment au Nigeria où l’appui de la fédération lui est acquis. Tout comme celui de Djibouti.

En face, Issa Hayatou se veut plus discret. Même si dans l’ombre, on travaille forcément à garantir une réélection historique à la tête de la CAF. Le président sortant préfère laisser parler son bilan depuis son arrivée en 1988 et les nombreuses avancées pour le continent. Sans oublier qu’il peut compter sur le soutien sans faille et tacite de nombreux pays. On le sait, c’est dans les urnes que ça se décide. Même si certains s’interrogent sur le rôle de la FIFA, accusée de vouloir influencer le vote du 16 mars prochain après le soutien d’Issa Hayatou à la candidature du Cheick Salman lors de l’élection remportée par Gianni Infantino. Ce serait certainement puéril de penser que le président de la FIFA souhaite faire payer son homologue de la CAF, mais il est clair que leurs intérêts ne convergent pas et que les pays qui ont désobéi aux consignes de la CAF espèrent un retour d’ascenseur.

En tout cas, la présence de Gianni Infantino sur le continent, en fin février dernier, n’est pas passée inaperçue. Officiellement présent en Afrique du Sud pour parler de l’augmentation des places de l’Afrique à la coupe du monde 2026, le président de la FIFA a effectué des visites dans plusieurs pays africains avec pour enjeu officieux l’élection du 16 mars. Infantino s’en est même expliqué dans les médias : « C’est ça une élection et ceux qui doivent voter, ils voteront et éliront, et moi-même en tant que président de la FIFA, je serai très heureux de travailler avec le président qui sera élu par le football africain en mars ». Et pour cela, ce sera aux pays africains d’en décider.

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